exposition en cours

MANHATTAN, HORIZON VERTICAL / photographies de Keith Goldstein

Du 11 octobre 2024 au 28 février 2025  
 
Vernissage le 11 octobre à 18h, en présence de l'artiste.    

entrée libre  

Commissariat et scénographie, Steven Vitale et Vincent Dietsch

exposition en cours
photos : © Keith Golstein

Keith Goldstein est né à Brooklyn, New York. Aujourd’hui, il vit toujours à Manhattan, dans le «Upper West side». C’est un photographe arpenteur dont la vie et le regard se fondent dans une des mégapoles les plus densément peuplées du monde. De sa production photographique résulte une collection de milliers de prises de vues qui ne cesse de s'enrichir.  
Il a commencé la photographie très jeune et a eu ensuite une formation artistique en cours du soir avec David Attie. Il a obtenu un BFA en photographie avec mention à la School of Visual Arts de New-York où il étudia avec Tad Yamashiro. Il poursuivit ensuite ses expériences auprès de Carl Toth à la Cranbrook Academy of Art.  
 
Keith Goldstein expose ses œuvres depuis 1980. Au fil de sa carrière, son travail est publié dans de multiples médias et fait l’objet de très nombreuses expositions aux États-Unis, au Canada, et plusieurs en Europe (Tchécoslovaquie, Belgique, Allemagne, Écosse, Italie…). Cette exposition dans la Galerie Blanche de la Première Rue sera sa première en France.  
 
Sa production photographique en noir et blanc et en couleur, quasi-journalière, se divise en deux démarches très différentes. L’une se passe au niveau du sol, dans un regard opposé à toutes visions touristiques. Keith Goldstein capte la vie ordinaire des gens les plus modestes au pied des gratte-ciel et des immeubles. Il est un «street photographer» viscéral, direct et immédiat, qui regarde en face la dureté de ses sujets. Les caractères humains, et leurs expressions dans l’instant, sont plus importants que l’image qui en est faite. Son autre démarche a pour objet les gratte-ciel de Manhattan, photographiés depuis les gratte ciel eux-mêmes. Dans cette frontalité, il suit une quête contemplative des changements de lumières au fil des heures, à travers les reflets, les matériaux, les vides et les pleins découpés par la multitude des façades… Ces photographies s’inscrivent dans une autre temporalité et rapprochent leurs plasticités du langage des tableaux et des collages abstraits, pour se décliner dans une infinité d’expressions plastiques différentes.  
 
Keith Goldstein a accepté de nous laisser composer l’exposition en faisant cohabiter ces deux approches photographiques. Le dialogue entre ces deux polarités convoque du sens visuel qui nous permettra de révéler, sous un jour nouveau, son regard d’artiste tourné vers Manhattan. En même temps, nous espérons provoquer un dialogue enrichissant entre l’exposition et le bâtiment de Le Corbusier où se trouve la galerie. Il est lui aussi un immeuble de (relativement) grande hauteur qui compte dans l’histoire de l’architecture, mais il implique une idée utopique de la ville radicalement opposée à cette référence ultime de l’imaginaire urbain qu’est Manhattan.  
 
Steven Vitale et Vincent Dietsch  
 
 
 
 

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